Les manteaux su’ l’lit pis les bottes dans l’bain ont quitté la grande ville pour la première fois. Cette édition de la veillée-spectacle s’est déroulée le 29 décembre 2023 au Centre Culturel Desjardins. Le concept mêle à la fois moments de performances des artistes de La R’voyure et d’artistes invités, ainsi que des moments de participation du public.
Centre Culturel Desjardins
Les artistes
Sébastien Chalumeau
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Sébastien est un artiste en danse qui travaille les danses traditionnelles comme matière à réflexion. D’abord en France puis au Québec, il se plaît à entretenir le lien entre patrimoine vivant et danse.
Interprète, il œuvre pour plusieurs chorégraphes et compagnies en danse contemporaine, en danse traditionnelle, et en gigue contemporaine (Zeugma Danse, Les Archipels).
Créateur, il délivre 3 pièces contemporaines (Linguæ motus ; Em.phase ; Ce qu’il y a autour) et est à la direction artistique de compagnies traditionnelles et d’un festival. Pour La R’voyure, il conçoit 2 productions complètes (La tisserande de la Celanese, Les Villeneuve-Beaudry) et active la conception et l’évolution artistique des 8 éditions des Manteaux su’ l’lit pis les bottes dans l’bain.
Idéateur, il est pour BIGICO commissaire associé sur plusieurs projets artistiques et chargé de projet (La Brigade Trad). Il administre aussi différents organismes qui soutiennent la communauté (Danse Traditionnelle Québec ; BIGICO ; Centre Mnémo ; Conseil québécois du patrimoine vivant).
Jonathan C.-Rousseau
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Après plusieurs années d’implication au sein de l’ensemble folklorique Mackinaw comme danseur, professeur, puis chorégraphe et directeur artistique, Jonathan C.-Rousseau cofonde le groupe La R’voyure en 2011 dans lequel il assure un rôle de coordonnateur, d’interprète et de chorégraphe. Depuis une dizaine d’années, il ouvre ses horizons en prenant part à plusieurs projets professionnels comme interprète (Nancy Gloutnez, Isabelle Boulanger, Zeugma Danse, Les Archipels) et chorégraphe. Parallèlement, il co-organise des événements rassembleurs autour de la gigue et du flamenco en partenariat avec Sarah Bronsard et l’organisme BIGICO. Avant tout amoureux de la gigue et de tout ce qu’elle peut évoquer, il s’intéresse particulièrement au développement de techniques d’improvisation.
Vincent Dubé
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Vincent a rejoint la R’voyure en automne 2022. Sa passion et ses connaissances en danse traditionnelle proviennent des nombreuses années d’implication au sein de la Compagnie de danse Mackinaw de Drummondville. Le sentiment d’appartenance que lui procure la danse traditionnelle est ce qui la rend si passionnante et valorisante à ses yeux. Sa participation aux incubateurs en gigue contemporaine du diffuseur BIGICO l’a motivé à approfondir ses réflexions artistiques, tous médiums confondus.
Isabelle Simard-Lapointe
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Isabelle débute la danse à l’âge de 4 ans. Native de Québec, elle danse avec la troupe Les Tourbillons de Beauport pendant près de 20 ans, ce qui lui permet de maîtriser la danse traditionnelle québécoise ainsi que la danse irlandaise. Isabelle compétitionne pendant 10 ans partout au Canada et aux États-Unis, participe à des festivals en France et Italie et enseigne au sein de sa troupe pour prendre sa retraite compétitive à l’âge de 23 ans. Par la suite, elle bâtit une troupe de danse, CharmRock, à l’aide d’Andréanne Juneau et Elizabeth St-Cyr pour continuer sa passion des spectacles sur les scènes du Festival d’Été de Québec, Festival Celtique, Envol et Macadam ainsi que plusieurs petites scènes alternatives. Maintenant à Montréal, elle retrouve sa passion pour la danse traditionnelle au sein de La R’voyure!
David Tessier
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Initié dès son jeune âge aux arts traditionnels par l’école de danse Les Pieds Légers de Laval, David y a acquis la majorité de sa formation en gigue et en danse traditionnelle. Ce qui était à la base un loisir s’est rapidement transformé en passion. Il poursuit son implication dans le milieu trad au sein du groupe La R’voyure depuis 2017, avec qui il contribue activement à des projets variés, ainsi qu’à la réflexion et à la gestion des activités du groupe.
Yaëlle Azoulay
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Yaëlle Azoulay est une danseuse/chorégraphe spécialisée en gigue québécoise et en danse percussive. En plus de danser et de créer, elle transmet par son approche pédagogique dynamique ses techniques en gigue et en percussion corporelle un peu partout au Canada, aux Etats-Unis et en Europe. Elle perfectionne également depuis plus de 15 ans le câll, l’art de faire danser les gens dans le cadre de veillées traditionnelles et de contextes variés d’animation.
Crédit photo: Vitor Munhoz
Marc Maziade
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Marc Maziade explore la musique traditionnelle, le jazz, le classique et les musiques modernes en tant que musicien, compositeur, réalisateur et arrangeur.
Titulaire de la première maîtrise en composition d’inspiration traditionnelle au Québec (Université de Montréal), il se passionne pour les alliages musicaux, l’improvisation, la recherche et les réflexions musicales.
Avec son projet MAZ, il réalise trois albums nommés à quinze reprises (ADISQ, Juno, etc.) dans plusieurs catégories (trad, jazz et musiques du monde) et donne plus de 300 spectacles à travers le monde dont en vitrine officielle à la prestigieuse conférence WOMEX.
Très impliqué sur la scène trad québécoise, il est le fondateur de la série concert/jam les Labos Trad, le cofondateur des jams du Vices & Versa en plus d’avoir piloté en 2021 un tournant important dans la direction du festival La Grande Rencontre, maintenant devenu le Festival Trad Montréal.
Son expertise a été sollicitée à titre de membre de jury (Junos, ADISQ, CALQ, CAC, Prix de la musique folk canadienne), mais aussi comme compositeur, réalisateur, producteur, enseignant, directeur artistique, et sur les conseils d’administration de Mémoire et Racines et de Folk Music Canada.
Isabelle Payette
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Native de Joliette, Isabelle Payette chante depuis 2007 dans le groupe de musique traditionnelle Galant, tu perds ton temps.
Depuis 2003 elle a collaboré à plusieurs projets musicaux du folklore au rock grunge en passant par le country. Elle travaille aussi sur un nouveau projet personnel alliant chansons du répertoire traditionnel et compositions.
Normand Miron
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Natif de Ste-Mélanie, petit village au nord de Joliette dans Lanaudière, Normand Miron grandit dans une famille où la musique et la chanson ont toujours littéralement fait partie des meubles. Tout jeune, inspiré par ses oncles, excellents musiciens et chanteurs, il commence à jouer de l’harmonica et de l’accordéon. Dans le milieu des années ’70, quand il rencontre ceux-là mêmes qui fonderont La Bottine Souriante, il se taille rapidement une place auprès des musiciens qui vont influencer toute une génération au Québec. Beaucoup de chansons utilisées par la Bottine proviennent d’ailleurs du vaste répertoire de sa famille.
Ann-Caroline Boisvert-Noël
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Ann-Caroline Boisvert-Noël est une interprète et chorégraphe en danse traditionnelle québécoise et internationale. Piquée par la passion de la danse folklorique depuis maintenant 21 ans, elle a eu la chance d’apprendre et d’évoluer au sein de divers ensembles folkloriques, comme Les Pieds Légers de Laval et l’ensemble folklorique Mackinaw. Ses nombreuses tournées dans les festivals internationaux lui ont permis d’acquérir une grande expérience de la scène, tout ayant la chance d’apprendre des pas de danses des quatre coins du monde. Cela l’a menée à orchestrer divers projets, que ça soit en tant que directrice artistique des Chamaniers de Saint-Hyacinthe ou encore en collaborant avec l’équipe artistique du Mondial des Cultures de Drummondville. Elle poursuit maintenant son cheminement en danse traditionnelle québécoise au sein de La R’voyure depuis 2013.
Félix Bourret
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Félix rejoint rapidement La R’voyure après sa création, mais pas toujours comme interprète. Danseur, trésorier, accompagnateur, ami, il change de chapeau selon l’évolution du groupe et ses projets personnels. Après quelques années à soutenir La R’voyure du côté administratif, et une pause de la danse de près de 5 ans, il réenfile ses souliers pour cette nouvelle édition des Manteaux su’ l’lit pis les bottes dans l’bain! Le plaisir de la danse a ravivé le plaisir de partager la scène avec ses amis et le désir de partager et faire découvrir tout ce que La R’voyure a à vous offrir!
Jonathan C.-Rousseau
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Après plusieurs années d’implication au sein de l’ensemble folklorique Mackinaw comme danseur, professeur, puis chorégraphe et directeur artistique, Jonathan C.-Rousseau cofonde le groupe La R’voyure en 2011 dans lequel il assure un rôle de coordonnateur, d’interprète et de chorégraphe. Depuis une dizaine d’années, il ouvre ses horizons en prenant part à plusieurs projets professionnels comme interprète (Nancy Gloutnez, Isabelle Boulanger, Zeugma Danse, Les Archipels) et chorégraphe. Parallèlement, il co-organise des événements rassembleurs autour de la gigue et du flamenco en partenariat avec Sarah Bronsard et l’organisme BIGICO. Avant tout amoureux de la gigue et de tout ce qu’elle peut évoquer, il s’intéresse particulièrement au développement de techniques d’improvisation.
Rachel Carignan
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Issue du milieu de la danse traditionnelle, Rachel Carignan s’implique d’abord comme élève puis, depuis 2019, comme spécialiste au sein de l’ensemble folklorique Mackinaw. Elle termine en 2015 un DEC en danse au cégep de Drummondville. Elle complète en 2019 un baccalauréat en enseignement de la danse à l’Université du Québec à Montréal. Elle complète également un AEC en nouvelles stratégies d’intervention en danse à l’été 2020 au cégep de Drummondville.
Depuis 2016, elle s’implique comme interprète et chorégraphe au sein du différents projets, plusieurs portés par l’organisme BIGICO. Elle rejoint également en 2017 La R’voyure, un organisme qui se spécialise dans le ludisme des codes de la danse traditionnelle québécoise. En 2021, elle est engagée comme interprète pour la compagnie de danse Zeugma Danse qui se produit à l’aide d’un amalgame dynamique de gigue québécoise, de percussion corporelle et de mouvement contemporain.
La gigue, la danse traditionnelle et le mouvement contemporain se retrouvent au cœur des intérêts et des projets de cette artiste et enseignante.
Katrine Chalifoux
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Katrine Chalifoux est détentrice d’un baccalauréat en enseignement de l’art dramatique à l’école supérieure de théâtre de l’Université du Québec à Montréal. Enseignante en art dramatique au secondaire, elle baigne depuis quelques années dans cet univers où adaptation et créativité sont des mots-clés. Par ailleurs, c’est en travaillant depuis 2013 au sein de l’organisme GymnO Laval (loisirs adaptés pour des jeunes avec des difficultés d’apprentissages) qu’elle développe un grand intérêt pour les clientèles marginalisées. Parallèlement à ses études en théâtre, Katrine a dansé pendant plus de dix ans auprès de l’ensemble folklorique Les Bons Diables qui se spécialise en gigue québécoise et en folklore international. Depuis, elle a rechaussé ses souliers fibrés dans différents collectifs tel que Impro-Gigue Québec et La R’voyure. Son bagage de danseuse-gigueuse et son intérêt pour les interprètes atypiques l’ont menée à s’impliquer depuis 2014 au sein de la compagnie Maï(g)wenn et les Orteils. Ses années de pratique comme artiste-pédagogue jumelées à son expérience dans le milieu de la danse lui ont permis de forger son expertise dans l’art de la composition théâtrale au sein de différents projets artistique.
Sébastien Chalumeau
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Sébastien est un artiste en danse qui travaille les danses traditionnelles comme matière à réflexion. D’abord en France puis au Québec, il se plaît à entretenir le lien entre patrimoine vivant et danse.
Interprète, il œuvre pour plusieurs chorégraphes et compagnies en danse contemporaine, en danse traditionnelle, et en gigue contemporaine (Zeugma Danse, Les Archipels).
Créateur, il délivre 3 pièces contemporaines (Linguæ motus ; Em.phase ; Ce qu’il y a autour) et est à la direction artistique de compagnies traditionnelles et d’un festival. Pour La R’voyure, il conçoit 2 productions complètes (La tisserande de la Celanese, Les Villeneuve-Beaudry) et active la conception et l’évolution artistique des 8 éditions des Manteaux su’ l’lit pis les bottes dans l’bain.
Idéateur, il est pour BIGICO commissaire associé sur plusieurs projets artistiques et chargé de projet (La Brigade Trad). Il administre aussi différents organismes qui soutiennent la communauté (Danse Traditionnelle Québec ; BIGICO ; Centre Mnémo ; Conseil québécois du patrimoine vivant).
Lou-Anne Denis-Masson
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Lorsqu’elle rejoint La R’voyure en 2016, Lou-Anne y découvre un groupe motivé, créatif et apprécie l’implication des membres pour l’organisation des différents projets. Elle s’y investit alors comme secrétaire des réunions et fait bénéficier au groupe de ses talents de gestion et de classification. Les Manteaux su’l lit pis les bottes dans l’bain est l’événement qui cumule ce que représente La R’voyure à ses yeux : la passion du trad, la convivialité, la communauté et le goût pour la fête. En parallèle, Lou-Anne est également enseignante au primaire depuis dix ans ainsi que la maman d’un coquin petit garçon.
Vincent Dubé
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Vincent a rejoint la R’voyure en automne 2022. Sa passion et ses connaissances en danse traditionnelle proviennent des nombreuses années d’implication au sein de la Compagnie de danse Mackinaw de Drummondville. Le sentiment d’appartenance que lui procure la danse traditionnelle est ce qui la rend si passionnante et valorisante à ses yeux. Sa participation aux incubateurs en gigue contemporaine du diffuseur BIGICO l’a motivé à approfondir ses réflexions artistiques, tous médiums confondus.
Mariève Mauger-Lavigne
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À l’âge de 7 ans, Mariève Mauger-Lavigne a été initiée et formée à la gigue et la danse traditionnelle dans l’organisme Les Pieds Légers de Laval. Elle a fait partie de cet organisme pendant plus de 20 ans. En 2013, elle rejoint La R’voyure, un groupe au sein duquel elle occupe diverses fonctions administratives et organisationnelles, en plus d’y être interprète. En 2018 et 2019, elle agit à titre de chargée de projet pour l’événement Les manteaux sul l’lit pis les bottes dans l’bain. Mariève détient une maîtrise en philosophie (2017) et enseigne depuis 2015 cette discipline au cégep. La convergence de sa formation universitaire, de son métier et de son implication dans le milieu de la danse traditionnelle l’a amenée à réfléchir à la transmission, à la tradition et à la manière dont des enjeux sociopolitiques contemporains peuvent s’incarner dans les arts traditionnels.
Mélina Mauger-Lavigne
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Mélina est gigueuse, danseuse, percussionniste (bodhrán et podorythmie) et chanteuse spécialisée dans les arts traditionnels. Initiée dès son jeune âge à la danse traditionnelle et la gigue par Les Pieds Légers de Laval, elle explore maintenant les arts traditionnels sous de nouveaux angles. En effet, en 2017 elle co-crée Germaine, groupe composé de 5 femmes qui fait une lecture féminine et féministe des chansons traditionnelles et accompagne le chant par la gigue, la percussion et le violon. De plus, curieuse de s’exposer à d’autres façon de giguer, elle participe depuis plusieurs années à des projets tels que La Chasse-Balcon (2017-2022), Chorus de Jonathan C.-Rousseau, les Soirées d’improvisation giguée et Gigues Virtuoses de bigico.tv. De surcroît, elle développe depuis 2019 ses aptitudes de câlleuse, qu’elle eut la chance de mettre en pratique lors de plusieurs animations dans des bals folks en France. Enfin, elle s’implique activement dans le groupe La R’voyure à titre d’interprète et de chorégraphe, ce qui lui permet de poursuivre ses réflexions et sa pratique de la danse traditionnelle et de la gigue.
Laurence Paquette
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Laurence a été initiée à l’art de la gigue et de la danse traditionnelle grâce à la bonne idée de sa maman de l’inscrire à des cours dès ses cinq ans. Elle a dansé avec Les Chamaniers de Saint-Hyacinthe pendant plusieurs années, puis a rejoint La R’voyure en 2016. Ce qu’elle préfère dans la danse, c’est de pouvoir se retrouver entre ami.es, rire et partager.
Louis Roy
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Véritable passionné de la danse, Louis Roy a consacré plus de 20 ans à danser pour les ensembles traditionnels. Dès l’âge de 18 ans, il prend en charge la direction artistique de l’ensemble folklorique Les Chamaniers de Saint-Hyacinthe.
En 2018, il s’établit dans la ville de Montréal pour accomplir un baccalauréat en interprétation de la danse à l’Université du Québec à Montréal. C’est dans la même année qu’il se joint au fabuleux groupe La R’voyure !
Depuis 2019, il est interprète pour la compagnie Zeugma Danse qui puise sa signature à travers une fusion de gigue québécoise, de percussion corporelle et de mouvement contemporain.
Enseignant, chorégraphe, répétiteur, collaborateur… C’est au travers de tous ces rôles qu’il manie année après année un patrimoine vivant axé vers l’avenir.
Isabelle Simard-Lapointe
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Isabelle débute la danse à l’âge de 4 ans. Native de Québec, elle danse avec la troupe Les Tourbillons de Beauport pendant près de 20 ans, ce qui lui permet de maîtriser la danse traditionnelle québécoise ainsi que la danse irlandaise. Isabelle compétitionne pendant 10 ans partout au Canada et aux États-Unis, participe à des festivals en France et Italie et enseigne au sein de sa troupe pour prendre sa retraite compétitive à l’âge de 23 ans. Par la suite, elle bâtit une troupe de danse, CharmRock, à l’aide d’Andréanne Juneau et Elizabeth St-Cyr pour continuer sa passion des spectacles sur les scènes du Festival d’Été de Québec, Festival Celtique, Envol et Macadam ainsi que plusieurs petites scènes alternatives. Maintenant à Montréal, elle retrouve sa passion pour la danse traditionnelle au sein de La R’voyure!
David Tessier
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Initié dès son jeune âge aux arts traditionnels par l’école de danse Les Pieds Légers de Laval, David y a acquis la majorité de sa formation en gigue et en danse traditionnelle. Ce qui était à la base un loisir s’est rapidement transformé en passion. Il poursuit son implication dans le milieu trad au sein du groupe La R’voyure depuis 2017, avec qui il contribue activement à des projets variés, ainsi qu’à la réflexion et à la gestion des activités du groupe.
Ève Tessier
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Passionnée de la danse traditionnelle depuis l’âge de 7 ans, Ève sait éveiller le plaisir de la danse chez les gens. Elle sait partager ses connaissances et son amour de la danse traditionnelle québécoise, mais également des danses internationales. Ève touche le cœur des gens par son dévouement, sa patience et son désir de vivre de beaux échanges. La rythmique et la percussion des pieds sont des aspects de la danse québécoise qui la font vibrer. Ève a grandi au sein de l’ensemble folklorique Mackinaw de Drummondville. Elle fait partie de l’équipe artistique de Mackinaw depuis 2016. Depuis 2019, elle devient coordonnatrice de l’école de danse de Mackinaw et directrice des répétitions de la compagnie. Elle développe également le programme SuperTrad, pour sensibiliser les jeunes de primaire à la danse traditionnelle. Rien n’arrête Ève dans sa volonté de s’outiller pour mieux transmettre sa passion. Elle a été également enseignante à Jeunes musiciens du monde. Ce projet lui permet d’aider des enfants en leur permettant de s’épanouir par le biais de la danse. C’est avec beaucoup d’enthousiasme qu’Ève s’est jointe à l’équipe de spécialistes en danse de Tradansa en 2013. Elle accumule des formations données par le Conseil québécois du patrimoine vivant depuis 2006. Dès sa fondation, elle intègre la compagnie La R’voyure, au sein de laquelle elle agit autant comme interprète qu’en tant que chorégraphe.
Francis Demers
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À l’adolescence, Francis est initié à l’accordéon alors qu’il travaille comme apprenti cordonnier. Ce premier contact avec la musique traditionnelle est déterminant. Dans les années qui suivent, il travaille au Village québécois d’antan, participe aux activités de l’association des accordéonistes de la région de Drummondville et joint l’ensemble folklorique Mackinaw. S’il effectue des études en arts visuels axées sur la pratique actuelle, il consacre néanmoins ses temps libres aux arts traditionnels. Il aura l’occasion de parfaire le chant auprès de Robert Bouthillier, la gigue auprès de Normand Legault et l’accordéon auprès de Julie Simard. À titre de musicien, il participe à plusieurs tournées internationales avec différentes troupes de danse folklorique. Il participe à la fondation de La R’voyure et en assure la direction musicale pendant plusieurs années. À sa façon, il cherche, documente et revisite des chansons et des airs traditionnels.
Eugénie Côté-Gaudet
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Violoniste classique depuis 10 ans, Eugénie Côté-Gaudet est étudiante en musique au Cégep de Drummondville. Elle s’intéresse à plusieurs autres instruments dont le piano, la clarinette et le saxophone, et elle touche également à divers styles musicaux tels que le jazz et le pop. Voulant imiter les violoneux des albums de son enfance, Eugénie débute la musique traditionnelle au Village québécois d’antan. Rapidement, elle attrape la piqûre du trad et progresse aux côtés d’autres musiciens chevronnés, notamment à travers les jams et autres évènements de musique traditionnelle québécoise.
Gabriel-Vincent Beaudoin
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Violoniste, chanteur et gigueur, Gabriel a amorcé son parcours en musique à l’âge de 11 ans. C’est avec le violon classique qu’il fait ses premiers pas tout en cultivant une passion grandissante pour le terroir musical du Québec et d’ailleurs. Grâce à 7 années de musique au Village québécois d’antan, de multiples formations, voyages et expériences, il a développé son savoir-faire.
Mathieu Gagné
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Originaire de Lanaudière, Mathieu a grandi dans l’influence des musiciens traditionnels de la région. La maison familiale est fréquemment le théâtre de partys de musique qui s’étirent jusqu’aux petites heures et où défilent de nombreux musiciens qui ont fait la renommée de la région, dont des membres de groupes marquants comme La Bottine souriante, Guignolée, Manigance. Sa passion pour la musique se manifeste très tôt.
Comme guitariste-accompagnateur de trad, Mathieu aime dire qu’il a appris « comme les vieux », c’est-à-dire à l’oreille, sans technique particulière. En 2015, il fonde le trio Ziguezon avec Anne-Marie Leclerc et Louis Charbonneau. Il a aussi participé pendant plusieurs années au projet La Chasse-Balcon, en plus de d’animer des jams et d’accompagner plusieurs musiciens de la scène trad dans divers engagements.
Charles Labrèche
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Charles Labrèche débute ses apprentissages en danse traditionnelle à la Compagnie de danse Mackinaw de Drummondville pour laquelle il y évolue encore aujourd’hui à titre d’interprète. Il participe à d’autres projets de danse chez Les Chamaniers de Saint-Hyacinthe, La R’voyure et BIGICO. En 2023, il présente la phase finale d’un incubateur de recherche en gigue contemporaine (10 pieds sous tête) au Théâtre aux Écuries, produit par BIGICO.
Pianiste classique de formation, Charles débute l’apprentissage de la musique traditionnelle québécoise au Village québécois d’antan de Drummondville. Il apprend le violon, la guitare et la mandoline auprès de musiciens d’expérience. Il accumule des connaissances en la matière en suivant une formation personnalisée avec la violoneuse notoire Stéphanie Lépine. Il se produit comme musicien dans plusieurs projets de la scène trad au Québec, comme l’événement Les Manteaux su’ l’lit pis les bottes dans l’bain organisé par La R’voyure, en 2 Temps, Option Trad, le Centre de valorisation du patrimoine vivant et plusieurs autres. Il anime régulièrement des sessions de musique traditionnelle québécoise à Montréal, aux bars La Petite Marche et le Vices&Versa.
L'artistique
01
Les prestations que l’on peut observer dans les concours de gigue de la Ottawa valley sont généralement structurées en trois styles: la clog, la jig (6-8), puis le reel. Le Set de l’Outaouais tente de reproduire cette structure par une succession de trois pièces musicales ayant chacune une forme rythmique différente.
C’est à la suite d’un atelier donné par Martine Billette aux artistes de La R’voyure en 2014 que le groupe a commencé à travailler le style de l’Outaouais, notamment dans une chorégraphie (nommée Martine, nous n’étions pas très originaux dans nos noms de danses). Huit ans plus tard, nous avons eu le souhait de creuser davantage le style en y ajoutant de nouveaux pas de son répertoire qu’elle a gentiment voulu partager avec nous.
Fun Fact
Martine Billette a participé à deux reprises aux Manteaux su’ l’lit pis les bottes dans l’bain: en 2014 et en 2023!
Suggestion culturelle
Nous vous proposons de découvrir The Heritage Projekt, un projet musical opérant la rencontre de deux formations (Curly Strings et The April Verch Band) mélangeant de la musique traditionnelle canadienne d’Ottawa Valley et de la musique scandinave
02
Cette pièce est fortement inspirée du set de Ste-Cécile-de-Masham, répertorié dans le livre La Danse traditionnelle dans la vallée de la Gatineau. Le chorégraphe a souhaité mettre l’emphase sur tout ce qui entoure les figures dans un set carré (les regards, les micro-mouvements, les déplacements parasites) en utilisant une musique ralentie. La musique évoque une forme de nostalgie et une bienveillance qui se reflètent dans l’interprétation des danseur.ses. Parce que les arts traditionnels, ça peut aussi être doux!
Fun Fact
L’idée originale de la danse a émergé grâce à la musique, utilisée par l’équipe de musicien.nes lors de la première tournée de La R’voyure en 2013 et entendue sur une base régulière dans les jams du Vices & Versa à Montréal!
Suggestion culturelle
La Danse traditionnelle dans la vallée de la Gatineau (édition révisée), Raymond Beauchamp, Francine Sicard et Lucien Barrette, 2012.
03
Un grand plaisir de La R’voyure est de piger dans des notations de danses collectées dans les dernières décennies et s’en inspirer pour créer des pièces originales. Cette toute nouvelle chorégraphie a été inspirée du quadrille de Loretteville, collecté par Simonne Voyer, appris de M. Edgar Lemieux à Duchesnay, et intégré dans son ouvrage La Danse traditionnelle dans l’est du Canada : quadrilles et cotillons.
Avant tout passionné.es des formes traditionnelles des danses de figure, les artistes de La R’voyure ont dans un premier temps reconstitué la danse telle qu’elle a été recueillie par l’ethnologue, avant que le chorégraphe en éclate la forme, tout en y laissant de nombreuses traces des figures et du style qui y sont décrits.
Fun Fact
Il a fallu une douzaine de danseurs et environ une heure de travail pour être en mesure de décoder la deuxième partie du quadrille, tant les notes chorégraphiques de Simonne Voyer étaient complexes à déchiffrer.
Suggestion culturelle
La Danse traditionnelle dans l’est du Canada : quadrilles et cotillons, Simonne Voyer, 1986.
04
Cette création 100% giguée est inspirée de divers ateliers que le groupe et le chorégraphe ont suivi au fil d’années avec différentes formatrices du Cap Breton. C’est à la suite d’une formation plus longue avec Melody Cameron que La R’voyure a souhaité ajouter des pas de cette région au patrimoine très vivant dans son répertoire.
La chorégraphie s’inspire non seulement des gigues et du style du Cap Breton, mais s’inspire également de la structure variable des pas dans la façon dont les séquences sont construites.
Fun Fact
Alors que des séquences de gigues sont habituellement séquencées en phrase de 16 temps, la portion reel de cette danse est un défi de mémorisation pour les interprètes puisque les différents pas chevauchent les phrases musicales.
Suggestion culturelle
Le camp annuel de la Mabou School of Cape Breton Stepdance, chaque année en juillet. C’est un rendez-vous à ne pas manquer!
05
La chanson a toujours fait partie de La R’voyure, que ce soit dans les longs trajets d’autobus en tournée ou dans les projets artistiques sur scène. Turlutte giguée se veut un travail plus précis d’arrimage entre la rythmique d’une turlutte et celle de la gigue. Un merci spécial à Francis Demers qui nous a permis de découvrir cette magnifique turlutte dénichée aux Archives de Folklore de l’Université Laval!
Fun Fact
À la fin de la pièce, les artistes ont repiqué l’enregistrement tel qu’il a été interprété au moment de la collecte, c’est-à-dire qu’ils font les arrêts exactement aux mêmes endroits que Pierrot Haché pour reprendre leur souffle.
Suggestion culturelle
La Turlutte des Little-Delisle. À noter que Monique Jutras a participé au micro ouvert des Manteaux su’ l’lit pis les bottes dans l’bain à deux reprises (en 2014 et 2017).
06
Cette chorégraphie se veut la rencontre entre gigue et accordéon et la rencontre entre gigue québécoise et folklore français. L’accent est mis entre la relation entre musique et danse, au point où le danseur devient musicien et vice versa. Par cette pièce, le chorégraphe a voulu se réapproprier le rythme spécifique de la mazurka qui n’a pas laissé beaucoup de traces dans le répertoire traditionnel dansé du Québec.
Fun Fact
La pièce musicale a été trouvée dans le répertoire joué par Philippe Bruneau alors qu’il vivait en France.
Suggestion culturelle
L’organisme Balfolk Montreal organise ateliers et bals permettant de découvrir la richesse des danses européennes. C’est la chance d’en apprendre plus sur la mazurka!
07
Danse importante du répertoire de La R’voyure, Richelieu faisait partie du tableau Faubourg à m’lasse et reproduisait l’esprit d’une pratique de la danse traditionnelle dans les quartiers plus ouvriers de Montréal au moment de l’exode rural et de la transformation de la société traditionnelle en société industrielle. Les figures de cette danse ont été puisées dans plusieurs sets carrés répertoriés dans la région de la vallée du Richelieu, archivées aux Archives de folklore de l’Université Laval.
À la suite des derniers projets et dernières réflexions du groupe, en cohérence avec notre démarche, nous avons voulu y ajouter une nouvelle touche en y effaçant toute appartenance au genre.
Fun Fact
La chorégraphe intègre le câll comme aspect artistique de la chorégraphie. Dans la première version, le câll intégré se faisait en anglais.
Suggestion culturelle
Yaëlle Azoulay, Pierre Chartrand et Martine Billette ont créé un numéro mettant spécifiquement le câll en valeur lors de la dernière édition des Manteaux su’ l’lit pis les bottes dans l’bain.
La garde-robe
Costumes
Au même titre que les arrangements musicaux ou le cheminement chorégraphique, le choix artistique des costumes véhicule ce qu’on veut faire dire à la danse. La R’voyure conscientise cet aspect depuis ses débuts, que ce soit pour rendre hommage à la culture folklorique revivaliste ou pour s’ancrer dans une époque donnée, incluant le moment présent.
À ce propos, La R’voyure a souhaité conjuguer des considérations esthétiques avec sa démarche artistique générale prônant l’authenticité et la spontanéité individuelle en faisant appel à la conceptrice Cloé Alain-Gendreau pour une proposition aspirant à souligner l’universalité, la fluidité et l’intemporalité des arts traditionnels, également explorées au niveau de la musique, du mouvement et de la contextualisation, par Le costume velours : un éclatement cohérent des formes et des couleurs dans l’audace et la décontraction.
Cloé Alain-Gendreau
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Cloé Alain-Gendreau œuvre dans le domaine des arts de la scène depuis l’obtention de son diplôme, en 2009, de l’école de théâtre du cégep de Saint-Hyacinthe. Ses réalisations en conception de costumes de scène sont multiples et diversifiées. Elle s’investit dans les domaines du théâtre, du cirque et de la danse et ce qui la fait vibrer plus particulièrement c’est la scène contemporaine. On a pu voir ses conceptions à La Chapelle avec Clap Clap (2012) et Cube blanc (2013); à l’Espace Libre avec Tranche-cul (2014) et La singularité est proche (2017); à la Tohu avec Me, myself and us (2013), et dans l’espace publique avec Grand coup de mauvais coups (2011) et Plyball (2016). Cloé a un intérêt particulier pour la discipline de la danse. Depuis quelques années, elle collabore avec le groupe RUBBERBANDance et le chorégraphe Victor Quijada pour Fils de ville (2017) , Vraiment Doucement (2018), TWIST (2019) et Trenzado (2020). En 2018, elle s’est immiscée dans le monde de la gigue contemporaine avec Les manteaux su’l’lit pis les bottes dans le bain du groupe La R’voyure (2018); Gigue in the Dark (2018) et Sonore Dés_Accord (2019) avec BIGICO. Avec Les Archipels, elle signe la conception de Frictions (2018), Suspendu au sol (2020) et Accolades et quiproquos (2021).
Les partenaires
Cette édition des Manteaux su’ l’lit pis les bottes dans l’bain a été rendue possible grâce à nos partenaires