Mettant en valeur l’aspect percussif de la gigue, cette chorégraphie se veut une conversation rythmique entre la guimbarde, la podorythmie et la gigue. Présentée pour la première fois lors de la quatrième édition des Manteaux su’ l’lit pis les bottes dans l’bain, la pièce est rapidement devenue un élément phare du répertoire du groupe. Guimbarde permet de mettre en valeur la virtuosité rythmique des artistes de La R’voyure.
Les artistes
Sébastien Chalumeau
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Sébastien est un artiste en danse qui travaille les danses traditionnelles comme matière à réflexion. D’abord en France puis au Québec, il se plaît à entretenir le lien entre patrimoine vivant et danse.
Interprète, il œuvre pour plusieurs chorégraphes et compagnies en danse contemporaine, en danse traditionnelle, et en gigue contemporaine (Zeugma Danse, Les Archipels).
Créateur, il délivre 3 pièces contemporaines (Linguæ motus ; Em.phase ; Ce qu’il y a autour) et est à la direction artistique de compagnies traditionnelles et d’un festival. Pour La R’voyure, il conçoit 2 productions complètes (La tisserande de la Celanese, Les Villeneuve-Beaudry) et active la conception et l’évolution artistique des 8 éditions des Manteaux su’ l’lit pis les bottes dans l’bain.
Idéateur, il est pour BIGICO commissaire associé sur plusieurs projets artistiques et chargé de projet (La Brigade Trad). Il administre aussi différents organismes qui soutiennent la communauté (Danse Traditionnelle Québec ; BIGICO ; Centre Mnémo ; Conseil québécois du patrimoine vivant).
Crédit photo: Anne-Marie Baribeau
Jonathan C. Rousseau
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Après plusieurs années d’implication au sein de l’ensemble folklorique Mackinaw comme danseur, professeur, puis chorégraphe et directeur artistique, Jonathan C. Rousseau cofonde le groupe La R’voyure en 2011 dans lequel il assure un rôle de coordonnateur, d’interprète et de chorégraphe pendant une dizaine d’années. Depuis une dizaine d’années, il ouvre ses horizons en prenant part à plusieurs projets professionnels comme interprète (Nancy Gloutnez, Isabelle Boulanger, Zeugma Danse, Les Archipels) et chorégraphe. Parallèlement, il co-organise des événements rassembleurs autour de la gigue et du flamenco en partenariat avec Sarah Bronsard et l’organisme BIGICO. Avant tout amoureux de la gigue et de tout ce qu’elle peut évoquer, il s’intéresse particulièrement au développement de techniques d’improvisation.
Crédit photo: Anne-Marie Baribeau
Laurence Paquette
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Laurence a été initiée à l’art de la gigue et de la danse traditionnelle grâce à la bonne idée de sa maman de l’inscrire à des cours dès ses cinq ans. Elle a dansé avec Les Chamaniers de Saint-Hyacinthe pendant plusieurs années, puis a rejoint La R’voyure en 2016. Ce qu’elle préfère dans la danse, c’est de pouvoir se retrouver entre ami.e.s, rire et partager.
David Tessier
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Initié dès son jeune âge aux arts traditionnels par l’école de danse Les Pieds Légers de Laval, David y a acquis la majorité de sa formation en gigue et en danse traditionnelle. Ce qui était à la base un loisir s’est rapidement transformé en passion. Il poursuit son implication dans le milieu trad au sein du groupe La R’voyure depuis 2017, avec qui il contribue activement à des projets variés, ainsi qu’à la réflexion et à la gestion des activités du groupe.
Pierre Chartrand
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Amoureux de la danse, tant traditionnelle qu’ancienne, Pierre Chartrand poursuit sa carrière en danse depuis 50 ans. Alliant ses talents d’interprète à ceux de chorégraphe, on le retrouve tant sur scène (groupe de gigue Rapetipetam, spectacle de conte La Chasse Galerie, série télévisée Marguerite Volant, médaille de bronze en danse traditionnelle à la 3ème édition des Jeux de la Francophonie à Madagascar…) que dans le studio des différentes compagnies de danse faisant appel à ses services. Touche-à-tout par nature, il pratique aussi bien la gigue saguenéenne que la gaillarde XVIe siècle, le cotillon de Charlevoix que le menuet de Rameau.
Il tourne régulièrement en Amérique du Nord, et se produit également à l’international. Formateur d’expérience, il enseigne à l’année longue à Montréal, et se déplace fréquemment aux États-Unis ou en Europe dans le cadre de festivals ou de stages en danse et musique traditionnelles ou anciennes.
Reconnu aussi comme chercheur et spécialiste en ethnohistoire (Maîtrise en danse, Paris-Sorbonne 1991), il est fort apprécié comme consultant et comme professeur (il enseigna à l’UQAM/dép. de danse et au cégep de Joliette/dép. de musique) ou comme conférencier. Il est également co-fondateur, avec sa conjointe Anne-Marie Gardette, de la compagnie Danse Cadence, vouée à la diffusion de la danse traditionnelle et ancienne
Yaëlle Azoulay
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Yaëlle Azoulay est une danseuse/chorégraphe spécialisée en gigue québécoise et en danse percussive. En plus de danser et de créer, elle transmet par son approche pédagogique dynamique ses techniques en gigue et en percussion corporelle un peu partout au Canada, aux Etats-Unis et en Europe. Elle perfectionne également depuis plus de 15 ans le call, l’art de faire danser les gens dans le cadre de veillées traditionnelles et de contextes variés d’animation.
Crédit photo: Vitor Munhoz
Alexis Chartrand
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Alexis Chartrand se passionne pour l’héritage musical du folklore québécois. Actif sur la scène canadienne et internationale, son jeu unique, informé par les liens unissant la musique et la danse, est apprécié à la fois pour sa fougue et sa sensibilité. Sa collaboration avec le multi-instrumentiste Nicolas Babineau a mené à la réalisation de deux albums, et il se produit régulièrement avec les danseuses et danseurs Mélissandre Tremblay-Bourassa, Anne-Marie Gardette et Pierre Chartrand. Ses recherches sur les liens entre les styles d’interprétation traditionnelles et baroques ont été supportées par le Conseil des Arts du Canada et le Centre des musiciens du monde, et ont permis d’introduire le violon baroque dans la pratique du folklore québécois. Son enseignement a pu être apprécié à CAMMAC, Sutton et Saint-Alexandre de Kamouraska (Québec), au Boxwood Festival (Nouvelle-Écosse) ainsi qu’à l’Université Carleton (Ontario), où il a donné des ateliers portant sur le violon, le répertoire et l’histoire de la musique traditionnelle du Québec.
Crédit photo: Vitor Munhoz
Martine Billette
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Martine Billette est originaire de Ste-Barbe, Québec. Issue d’une famille de musiciens, elle a eu la chance d’apprendre l’accompagnement dès son tout jeune âge, formant ainsi son oreille à la musique traditionnelle. Ayant également eu une formation en piano classique à l’école de musique Vincent d’Indy, et à l’Université de Montréal, Martine est devenue une pianiste respectable et accomplie, de plus en plus en demande auprès des grands musiciens canadiens. Elle a assuré l’accompagnement dans plusieurs événements, dont des galas folkloriques, des compétitions et des soirées de danse traditionnelle.
En septembre 2010, Martine a lancé son premier album solo au piano ayant pour titre Valsons, sur lequel sont regroupées 17 de ses plus belles compositions. Toutes ces valses ont été composées au fil des années et ont été nommées en l’honneur de gens qu’elle côtoie, autant dans sa vie personnelle que professionnelle.
Depuis 2004, Martine pratique la musicothérapie auprès des personnes âgées dans deux centres d’hébergement et un centre de jour de la région de Lanaudière.
Nina Segalowitz
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Depuis plus de vingt ans, Nina Segalowitz , Inuvialuit et Dìne, pratique le chant de gorge dans la pure tradition inuite. Le chant de gorge est pratiqué par les Inuits depuis des milliers d’années, et leurs interprétations sont des moments de loisir et de divertissement prisés par les femmes inuites. Nina s’est produite dans de nombreux pays (France, Italie, Belgique , États-Unis) avec des groupes et chanteurs variés, comme Ariane Moffat et l’Orchestre symphonique de Montréal. Elle participe activement aux projets d’Oktoecho depuis 2010.
Katrine Chalifoux
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Katrine Chalifoux est détentrice d’un baccalauréat en enseignement de l’art dramatique à l’école supérieure de théâtre de l’Université du Québec à Montréal. Enseignante en art dramatique au secondaire, elle baigne depuis quelques années dans cet univers où adaptation et créativité sont des mots-clés. Par ailleurs, c’est en travaillant depuis 2013 au sein de l’organisme GymnO Laval (loisirs adaptés pour des jeunes avec des difficultés d’apprentissages) qu’elle développe un grand intérêt pour les clientèles marginalisées. Parallèlement à ses études en théâtre, Katrine a dansé pendant plus de dix ans auprès de l’ensemble folklorique Les Bons Diables qui se spécialise en gigue québécoise et en folklore international. Depuis, elle a rechaussé ses souliers fibrés dans différents collectifs tel que Impro-Gigue Québec et La R’voyure. Son bagage de danseuse-gigueuse et son intérêt pour les interprètes atypiques l’ont menée à s’impliquer depuis 2014 au sein de la compagnie Maï(g)wenn et les Orteils. Ses années de pratique comme artiste-pédagogue jumelées à son expérience dans le milieu de la danse lui ont permis de forger son expertise dans l’art de la composition théâtrale au sein de différents projets artistique.
Mélina Mauger-Lavigne
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Mélina est gigueuse, danseuse, percussionniste (bodhrán et podorythmie) et chanteuse spécialisée dans les arts traditionnels. Initiée dès son jeune âge à la danse traditionnelle et la gigue par Les Pieds Légers de Laval, elle explore maintenant les arts traditionnels sous de nouveaux angles. En effet, en 2017 elle co-crée Germaine, groupe composé de 5 femmes qui fait une lecture féminine et féministe des chansons traditionnelles et accompagne le chant par la gigue, la percussion et le violon. De plus, curieuse de s’exposer à d’autres façon de giguer, elle participe depuis plusieurs années à des projets tels que La Chasse-Balcon (2017-2022), Chorus de Jonathan C. Rousseau, les Soirées d’improvisation giguée et Gigues Virtuoses de bigico.tv. De surcroît, elle développe depuis 2019 ses aptitudes de calleuse, qu’elle eut la chance de mettre en pratique lors de plusieurs animations dans des bals folks en France. Enfin, elle s’implique activement dans le groupe La R’voyure à titre d’interprète et de chorégraphe, ce qui lui permet de poursuivre ses réflexions et sa pratique de la danse traditionnelle et de la gigue.
Rachel Carignan
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Issue du milieu de la danse traditionnelle, Rachel Carignan s’implique d’abord comme élève puis, depuis 2019, comme spécialiste au sein de l’ensemble folklorique Mackinaw. Elle termine en 2015 un DEC en danse au cégep de Drummondville. Elle complète en 2019 un BAC en enseignement de la danse à l’Université du Québec à Montréal. Elle complète également un AEC en nouvelles stratégies d’intervention en danse à l’été 2020 au cégep de Drummondville.
Depuis 2016, elle s’implique comme interprète et chorégraphe au sein du différents projets, plusieurs portés par l’organisme BIGICO. Elle rejoint également en 2017 La R’voyure, un organisme qui se spécialise dans le ludisme des codes de la danse traditionnelle québécoise. En 2021, elle est engagée comme interprète pour la compagnie de danse Zeugma Danse qui se produit à l’aide d’un amalgame dynamique de gigue québécoise, de percussion corporelle et de mouvement contemporain.
La gigue, la danse traditionnelle et le mouvement contemporaine se retrouvent au cœur des intérêts et des projets de cette artiste et enseignante.
Crédit photo: Vitor Munhoz
Mariève Mauger-Lavigne
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À l’âge de 7 ans, Mariève Mauger-Lavigne a été initiée et formée à la gigue et la danse traditionnelle dans l’organisme Les Pieds Légers de Laval. Elle a fait partie de cet organisme pendant plus de 20 ans. En 2013, elle rejoint La R’voyure, un groupe au sein duquel elle occupe diverses fonctions administratives et organisationnelles, en plus d’y être interprète. En 2018 et 2019, elle agit à titre de chargée de projet pour l’événement Les manteaux sul l’lit pis les bottes dans l’bain. Mariève détient une maitrise en philosophie (2017) et enseigne depuis 2015 cette discipline au cégep. La convergence de sa formation universitaire, de son métier et de son implication dans le milieu de la danse traditionnelle l’a amenée à réfléchir à la transmission, à la tradition et à la manière dont des enjeux sociopolitiques contemporains peuvent s’incarner dans les arts traditionnels.
Ève Tessier
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Passionnée de la danse traditionnelle depuis l’âge de 7 ans, Ève sait éveiller le plaisir de la danse chez les gens. Elle sait partager ses connaissances et son amour de la danse traditionnelle québécoise, mais également des danses internationales. Ève touche le cœur des gens par son dévouement, sa patience et son désir de vivre de beaux échanges. La rythmique et la percussion des pieds sont des aspects de la danse québécoise qui la font vibrer. Ève a grandi au sein de l’ensemble folklorique Mackinaw de Drummondville. Elle fait partie de l’équipe artistique de Mackinaw depuis 2016. Depuis 2019, elle devient coordonnatrice de l’école de danse de Mackinaw et directrice des répétitions de la compagnie. Elle développe également le programme SuperTrad, pour sensibiliser les jeunes de primaire à la danse traditionnelle. Rien n’arrête Ève dans sa volonté de s’outiller pour mieux transmettre sa passion. Elle a été également enseignante à Jeunes musiciens du monde. Ce projet lui permet d’aider des enfants en leur permettant de s’épanouir par le biais de la danse. C’est avec beaucoup d’enthousiasme qu’Ève s’est jointe à l’équipe de spécialistes en danse de Tradansa en 2013.Elle accumule des formations données par le Conseil québécois du patrimoine vivant depuis 2006. Dès sa fondation, elle intègre la compagnie La R’voyure, au sein de laquelle elle agit autant comme interprète qu’en tant que chorégraphe.
Crédit photo: Vincent Dubé
Félix Bourret
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Félix rejoint rapidement La R’voyure après sa création, mais pas toujours comme danseur. Danseur, trésorier, accompagnateur, ami, il change de chapeau selon l’évolution du groupe et ses projets personnels. Après quelques années à soutenir La R’voyure du côté administratif, et une pause de la danse de près de 5 ans, il réenfile ses souliers pour cette nouvelle édition des Manteaux su’ l’lit pis les bottes dans l’bain! Le plaisir de la danse a ravivé le plaisir de partager la scène avec ses amis et le désir de partager et faire découvrir tout ce que La R’voyure a à vous offrir!
Ann-Caroline Boisvert-Noël
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Ann-Caroline Boisvert-Noël est une interprète et chorégraphe en danse traditionnelle québécoise et internationale. Piquée par la passion de la danse folklorique depuis maintenant 21 ans, elle a eu la chance d’apprendre et d’évoluer au sein de divers ensembles folkloriques, comme Les Pieds Légers de Laval et l’ensemble folklorique Mackinaw. Ses nombreuses tournées dans les festivals internationaux lui ont permis d’acquérir une grande expérience de la scène, tout ayant la chance d’apprendre des pas de danses des quatre coins du monde. Cela l’a menée à orchestrer divers projets, que ça soit en tant que directrice artistique des Chamaniers de Saint-Hyacinthe ou encore en collaborant avec l’équipe artistique du Mondial des Cultures de Drummondville. Elle poursuit maintenant son cheminement en danse traditionnelle québécoise au sein de La R’voyure depuis 2013.
Menka Nagrani
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Fan fidèle de La R’voyure depuis belle lurette, Menka entame ses premiers pas cette année en tant qu’interprète dans la troupe. Également artiste multidisciplinaire, Menka travaille le théâtre, la danse contemporaine et le chant. Chorégraphe et metteure en scène, elle a fondé Les Productions des pieds des mains, une compagnie de productions interdisciplinaire, inclusive et engagée qui se produit sur la scène professionnelle au Québec et à l’international. Elle collabore également en tant que metteure en scène ou chorégraphe invitée avec de nombreuses compagnies. Menka est récipiendaire de plusieurs prix de reconnaissance artistique et a reçu l’Ordre du Canada.
Crédit photo: Karin Benedict
Isabelle Simard-Lapointe
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Isabelle débute la danse à l’âge de 4 ans. Native de Québec, elle danse avec la troupe Les Tourbillons de Beauport pendant près de 20 ans qui lui permet de maîtriser la danse traditionnelle québécoise ainsi que la danse irlandaise. Isabelle compétitionne pendant 10 ans partout au Canada et aux États-Unis, participe à des festivals en France et Italie et enseigne au sein de sa troupe pour donner sa retraite compétitive à l’âge de 23 ans. Par la suite, elle bâtit une troupe de danse à l’aide d’Andréanne Juneau et Elizabeth St-Cyr pour continuer sa passion des spectacles sur les scènes du Festival d’Été de Québec, Festival Celtique, Envol et Macadam ainsi que plusieurs petites scènes alternatives. Maintenant à Montréal, elle retrouve sa passion pour la danse traditionnelle au sein de La R’voyure!
Vincent Dubé
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Étudiant de dernière année au baccalauréat en design de l’environnement, Vincent a rejoint La R’voyure en automne 2022. Ses connaissances en danse traditionnelle proviennent majoritairement de sa grande implication au sein de l’ensemble folklorique Mackinaw de Drummondville. Pour lui, le sentiment d’appartenance que procure la danse traditionnelle est ce qui rend cette pratique si passionnante et valorisante. Il continue d’approfondir ses réflexions artistiques en participant, entre autres, aux incubateurs en gigue contemporaine du diffuseur BIGICO. Les relations entre le corps et l’espace, l’être humain et l’environnement ou le son et le mouvement sont au cœur de sa démarche créative.
Lou-Anne Denis-Masson
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Lorsqu’elle rejoint La R’voyure en 2016, Lou-Anne y découvre un groupe motivé, créatif et apprécie l’implication des membres pour l’organisation des différents projets. Elle s’y investit alors comme secrétaire des réunions et fait bénéficier au groupe de ses talents de gestion et de classification. Les Manteaux su’l lit pis les bottes dans l’bain est l’événement qui cumule ce que représente La R’voyure à ses yeux : la passion du trad, la convivialité, la communauté et le goût pour la fête. En parallèle, Lou-Anne est également enseignante au primaire depuis dix ans ainsi que la maman d’un coquin petit garçon d’un an.
Sébastien Chalumeau
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Sébastien est un artiste en danse qui travaille les danses traditionnelles comme matière à réflexion. D’abord en France puis au Québec, il se plaît à entretenir le lien entre patrimoine vivant et danse.
Interprète, il œuvre pour plusieurs chorégraphes et compagnies en danse contemporaine, en danse traditionnelle, et en gigue contemporaine (Zeugma Danse, Les Archipels).
Créateur, il délivre 3 pièces contemporaines (Linguæ motus ; Em.phase ; Ce qu’il y a autour) et est à la direction artistique de compagnies traditionnelles et d’un festival. Pour La R’voyure, il conçoit 2 productions complètes (La tisserande de la Celanese, Les Villeneuve-Beaudry) et active la conception et l’évolution artistique des 8 éditions des Manteaux su’ l’lit pis les bottes dans l’bain.
Idéateur, il est pour BIGICO commissaire associé sur plusieurs projets artistiques et chargé de projet (La Brigade Trad). Il administre aussi différents organismes qui soutiennent la communauté (Danse Traditionnelle Québec ; BIGICO ; Centre Mnémo ; Conseil québécois du patrimoine vivant).
Crédit photo: Anne-Marie Baribeau
David Tessier
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Initié dès son jeune âge aux arts traditionnels par l’école de danse Les Pieds Légers de Laval, David y a acquis la majorité de sa formation en gigue et en danse traditionnelle. Ce qui était à la base un loisir s’est rapidement transformé en passion. Il poursuit son implication dans le milieu trad au sein du groupe La R’voyure depuis 2017, avec qui il contribue activement à des projets variés, ainsi qu’à la réflexion et à la gestion des activités du groupe.
Jonathan C. Rousseau
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Après plusieurs années d’implication au sein de l’ensemble folklorique Mackinaw comme danseur, professeur, puis chorégraphe et directeur artistique, Jonathan C. Rousseau cofonde le groupe La R’voyure en 2011 dans lequel il assure un rôle de coordonnateur, d’interprète et de chorégraphe pendant une dizaine d’années. Depuis une dizaine d’années, il ouvre ses horizons en prenant part à plusieurs projets professionnels comme interprète (Nancy Gloutnez, Isabelle Boulanger, Zeugma Danse, Les Archipels) et chorégraphe. Parallèlement, il co-organise des événements rassembleurs autour de la gigue et du flamenco en partenariat avec Sarah Bronsard et l’organisme BIGICO. Avant tout amoureux de la gigue et de tout ce qu’elle peut évoquer, il s’intéresse particulièrement au développement de techniques d’improvisation.
Crédit photo: Anne-Marie Baribeau
Laurence Paquette
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Laurence a été initiée à l’art de la gigue et de la danse traditionnelle grâce à la bonne idée de sa maman de l’inscrire à des cours dès ses cinq ans. Elle a dansé avec Les Chamaniers de Saint-Hyacinthe pendant plusieurs années, puis a rejoint La R’voyure en 2016. Ce qu’elle préfère dans la danse, c’est de pouvoir se retrouver entre ami.e.s, rire et partager.
Louis Roy
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Véritable passionné de la danse, Louis Roy a consacré plus de 20 ans à danser pour les ensembles traditionnels. Dès l’âge de 18 ans, il prend en charge la direction artistique de l’ensemble folklorique Les Chamaniers de Saint-Hyacinthe.
En 2018, il s’établit dans la ville de Montréal pour accomplir un baccalauréat en interprétation de la danse à l’Université du Québec à Montréal. C’est dans la même année qu’il se joint au fabuleux groupe La R’voyure !
Depuis 2019, il est interprète pour la compagnie Zeugma Danse qui puise sa signature à travers une fusion de gigue québécoise, de percussion corporelle et de mouvement contemporain.
Enseignant, chorégraphe, répétiteur, collaborateur… C’est au travers de tous ces rôles qu’il manie année après année un patrimoine vivant axé vers l’avenir.
Crédit photo: Anne-Marie Baribeau
Francis Demers
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À l’adolescence, Francis est initié à l’accordéon alors qu’il travaille comme apprenti cordonnier. Ce premier contact avec la musique traditionnelle est déterminant. Dans les années qui suivent, il travaille au Village québécois d’antan, participe aux activités de l’association des accordéonistes de la région de Drummondville et joint l’ensemble folklorique Mackinaw. S’il effectue des études en arts visuels axées sur la pratique actuelle, il consacre néanmoins ses temps libres aux arts traditionnels. Il aura l’occasion de parfaire le chant auprès de Robert Bouthillier, la gigue auprès de Normand Legault et l’accordéon auprès de Julie Simard. À titre de musicien, il participe à plusieurs tournées internationales avec différentes troupes de danse folklorique. Il participe à la fondation de La R’voyure et en assure la direction musicale pendant plusieurs années. À sa façon, il cherche, documente et revisite des chansons et des airs traditionnels.
Simon Degrave
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Originaire du Nord de la France, Simon découvre le folklore en fréquentant des bals-folks, jouant de la guitare et des percussions, et accompagnant la danse flamande. Sa découverte des sessions irlandaises l’amène à s’intéresser et se passionner pour le banjo. En Bretagne durant deux ans, il fréquente les sessions irlandaises locales et rejoint un groupe de fest-noz. En 2014 au Québec, il découvre la musique traditionnelle québécoise et sa communauté. Il étudie en technique de musique traditionnelle au cégep à Joliette. Toujours actif, il s’intéresse à développer tant sa technique que son répertoire.
Elisabeth Moquin
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Originaire de Saint-Majorique-de-Grantham, où elle a eu ses premiers contacts avec les arts traditionnels, Élisabeth Moquin est diplômée en violon au programme de Musique traditionnelle du cégep de Joliette. Un beau parcours qui l’a enrichie autant sur le plan professionnel que personnel. Co-fondatrice des groupes É.T.É et SAMEDI, cette jeune musicienne, avec son dynamisme, son entregent et son aisance sur scène saura vous captiver. La gigue fait aussi partie intégrante de ses passions depuis plus d’une dizaine d’années. Que ce soit au sein d’une troupe de danse folklorique ou de manière autodidacte, tous les moyens sont bons pour giguer encore plus. La poursuite de l’apprentissage et du perfectionnement sont au cœur de sa quête. C’est pourquoi elle ne se fait pas prier pour parcourir les scènes québécoises et poursuivre ses acquis en participant à divers cours et camps de musique et gigue pour parfaire ses arts. Bien active dans le milieu traditionnel, elle sillonne le Québec à la rencontre de nouvelles connaissances pour partager et garder bien actif notre patrimoine vivant.
Crédit photo: Camille Gladu-Drouin
Charles Labrèche
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C’est en 2008 que Charles Labrèche rejoint l’ensemble folklorique Mackinaw de Drummondville. Il y évolue encore à titre d’interprète aujourd’hui. Il participe également au projet trad La R’voyure comme danseur et musicien depuis 2018.
Ayant pratiqué le piano classique sur une période de dix ans (2006-2016), il accumule une certaine connaissance en musique classique. C’est en 2018, grâce à son emploi d’été au Village québécois d’antan de Drummondville, qu’il commence à apprendre le violon traditionnel.
Détenant un baccalauréat intégré en sciences historiques et études patrimoniales (BISHEP) à l’Université Laval, il s’intéresse activement au patrimoine vivant et aux arts traditionnels. Il poursuit ses études à la maîtrise en management des entreprises culturelles à HEC Montréal.
Samuel Royer-Legault
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Musicien originaire de Farnham en Montérégie, Samuel est titulaire de deux diplômes d’études collégiales en interprétation jazz ainsi qu’en musique traditionnelle. C’est avec une grande versatilité et virtuosité qu’il pratique son instrument, la guitare, depuis plus de 10 ans. Très actif sur la scène traditionnelle, il multiplie les tournées européennes et a su se démarquer comme musicien pigiste, notamment en jouant aux côtés du mythique groupe La Bottine Souriante. Plus récemment, il performe et tourne comme guitariste, banjoïste et chanteur auprès du Cirque Alfonse.
Crédit photo: Justin Lapierre
L'artistique
01
Fun Fact
Pendant le grand confinement de 2020, David Tessier a réalisé une version vidéo de cette chorégraphie que vous pouvez retrouver sur notre page Facebook!
Suggestion culturelle
Cours de percussions à l’École des arts de la veillée, Montréal
02
Cette nouvelle mouture de L’infidèle vient donner un nouveau souffle à ce duo de gigue et de danse. L’ajout d’un nouveau duo à cette danse permet de mettre davantage de l’avant le jeu et la complicité des artistes.
L’infidèle était à l’origine un extrait du tableau Château Laurier, création collective de La R’voyure en 2013, s’inspirant des nombreux vices que l’on pouvait voir dans le milieu de la bourgeoisie canadienne au début du 20e siècle. Le tableau s’inspirait de l’univers de Ti-Lou, personnage créé par Michel Tremblay dans la saga de la Diaspora des Desrosiers.
Fun Fact
Jusqu’à ce soir, Ève et Sébastien ont été les seuls à faire cette chorégraphie en spectacle, malgré le fait qu’elle fasse partie du répertoire de La R’voyure depuis 10 ans.
Suggestion culturelle
La traversée du continent, Michel Tremblay, 2007
03
Un grand plaisir de La R’voyure est de piger dans des notations de danses collectées dans les dernières décennies et s’en inspirer pour créer des pièces originales. Cette toute nouvelle chorégraphie a été inspirée du quadrille de Loretteville, collecté par Simonne Voyer, appris de M. Edgar Lemieux à Duchesnay, et intégré dans son ouvrage La Danse traditionnelle dans l’est du Canada : quadrilles et cotillons.
Avant tout passionnés des formes traditionnelles des danses de figure, les artistes de La R’voyure ont dans un premier temps reconstitué la danse telle qu’elle a été recueillie par l’ethnologue, avant que le chorégraphe en éclate la forme, tout en y laissant de nombreuses traces des figures et du style qui y sont décrits.
Fun Fact
Il a fallu une douzaine de danseurs et environ une heure de travail pour être en mesure de décoder la deuxième partie du quadrille, tant les notes chorégraphiques de Simonne Voyer étaient complexes à déchiffrer.
Suggestion culturelle
La Danse traditionnelle dans l’est du Canada : quadrilles et cotillons, Simonne Voyer, 1986
04
Les prestations que l’on peut observer dans les concours de gigue de la Ottawa valley sont généralement structurées en trois styles: la clog, la jig (6-8), puis le reel. Le Set de l’Outaouais tente de reproduire cette structure par une succession de trois pièces musicales ayant chacune une forme rythmique différente.
C’est à la suite d’un workskop donné par Martine Billette aux artistes de La R’voyure en 2014 que le groupe a commencé à travailler le style de l’Outaouais, notamment dans une chorégraphie (nommée Martine, nous n’étions pas très originaux dans nos noms de danses). Huit ans plus tard, nous avons eu le souhait de creuser davantage le style en y ajoutant de nouveaux pas de son répertoire qu’elle a gentiment voulu partager avec nous.
Fun Fact
Nous avons déjà tenté de faire une version in situ de cette chorégraphie avec des planches. Ce n’est pas le moment le plus glorieux de La R’voyure, mais probablement l’un des plus drôles.
Suggestion culturelle
Nous vous proposons de découvrir The Heritage Projekt, un projet musical mélangeant de la musique traditionnelle canadienne d’Ottawa Valley d’April Verch et de son groupe et de la musique scandinave.
05
Pour l’édition 2019 des Manteaux su’ l’lit pis les bottes dans l’bain, nous avions le souhait de présenter une danse de figures ayant une esthétique folklorique. Le choix était tout désigné: André Théorêt est un maître dans l’art de chorégraphier des sets carrés et des quadrilles pour la scène. Cette pièce s’inspire du quadrille des Îles-de-la-Madeleine, collecté par Simonne Voyer et décrit tel que dansé chez M. Louis Arsenault. Pied-de-vent est un terme acadien faisant référence aux rayons de soleil qui traversent les nuages; de quoi inspirer la lecture de cette danse !
Fun Fact
En 2019, lors d’une représentation à Chalon-sur-Saône pour le Festival Trad’Envol, nous avons spontanément décidé de présenter cette danse en rappel. Nous avons réalisé seulement au cours de la danse qu’un rappel de plus de 5 minutes après une prestation de 15 minutes était peut-être un peu exagéré…!
Suggestion culturelle
Nous vous suggérons de goûter aux bières de la microbrasserie À l’abri de la tempête: un voyage gustatif vers les îles assuré!
06
Francis Demers, soutenu par l’équipe de musiciens et musiciennes de La R’voyure, a à cœur d’apporter une richesse et une diversité dans le répertoire de musiques et de chansons proposées, dont certaines précieuses trouvailles, dans le respect des sources et des informateur.rices. Pour la reprise de cette pièce, nous avons obtenu l’aimable autorisation de Nadyne Bédard, l’arrière-petite-fille de Philias Bédard, ravie à l’idée que les chansons de son aïeul voyagent et soient partagées. Elle souligne également l’aide de Robert Bouthillier et Jacinthe Dubé dans ses recherches.
Fun Fact
Les chansons entonnées aux Manteaux su’ l’lit pis les bottes dans l’bain deviennent régulièrement des vers d’oreille, peut-être dans la continuité de la première chanson qu’ils et elles ont proposée lors du lancement de l’organisme en 2012 : Dans la prison de Londres
Suggestion culturelle
L’immanquable double-album Temporel-Intemporel – 29 chansons de tradition orale du Québec et d’Acadie, pour des chansons traditionnelles collectées et interprétées par Robert Bouthillier et par la même occasion du contenu supplémentaire sur les caractéristiques stylistiques, les commentaires de l’ethnologue et des documents visuels et sonores annexes.
07
La chanson a toujours fait partie de La R’voyure, que ce soit dans les longs trajets d’autobus en tournée ou dans les projets artistiques sur scène. Turlutte giguée se veut un travail plus précis d’arrimage entre la rythmique d’une turlutte et celle de la gigue. Un merci spécial à Francis Demers qui nous a permis de découvrir cette magnifique turlutte dénichée aux Archives de Folklore de l’Université Laval!
Fun Fact
À la fin de la pièce, les chanteurs-danseurs ont repiqué l’enregistrement tel qu’il a été interprété au moment de la collecte, c’est-à-dire qu’ils font les arrêts exactement aux mêmes endroits que le chanteur d’origine pour reprendre leur souffle.
Suggestion culturelle
La Turlutte des Little-Delisle. À noter que Monique Jutras a participé au micro ouvert des Manteaux su’ l’lit pis les bottes dans l’bain à deux reprises (en 2014 et 2017).
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Cette valse faisait à l’origine partie d’un tableau intitulé Faubourg à m’lasse, inspiré par l’exposition Quartiers disparus mise en place par le Centre d’histoire de Montréal. La chorégraphie reprend l’idée des cuisines étroites des quartiers montréalais dont la petitesse n’empêchait en aucun cas leurs habitants de s’y rassembler pour danser les dernières danses populaires.
Fun Fact
Durant le stage de danses tournantes offert par l’organisme Danse Traditionnelle Québec en 2014-2015, Pierre Chartrand avait donné un atelier de valse musette dont la technique et l’esthétique ont grandement inspiré le chorégraphe.
Suggestion culturelle
Si vous aimez les danses tournantes, vous apprécierez la virtuosité de Petra Eriksson, Håkan Vejvi et Emilia Amper, danseurs et musiciens suédois dans cette pièce.
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Cette pièce souhaite mettre en valeur autant la puissance, le talent et la précision des femmes gigueuses et musiciennes que l’esprit de sororité qui existe entre elles. Trop souvent effacées au profit de solos masculins virtuoses dans les ensembles folkloriques, nous tentons bien humblement de rééquilibrer les choses. D’abord créée comme un duo entre une gigueuse et un accordéoniste, la reprise de cette chorégraphie a voulu lui donner un peu plus d’assurance et de caractère.
Fun Fact
Depuis la dernière édition des Manteaux su’ l’lit pis les bottes dans l’bain en 2019, trois danseuses sont devenues mères, ce qui a presque rebaptisé cette chorégraphie la Valse des moms.
Suggestion culturelle
Pour du trad féministe, nous vous proposons de découvrir le EP du groupe Germaine, Y a pas d’mal à ça mesdames. Plusieurs membres de ce groupe ont collaboré (ou collaborent toujours) avec La R’voyure.
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Danse importante du répertoire de La R’voyure, Step à Normand faisait partie, tout comme la Valse du faubourg, du tableau Faubourg à m’lasse et reproduisait l’esprit d’une pratique de la danse traditionnelle dans les quartiers plus ouvriers de Montréal. À la suite des derniers projets et dernières réflexions du groupe, en cohérence avec notre démarche, nous avons voulu y ajouter une nouvelle touche en y effaçant toute appartenance au genre.
Fun Fact
En 2017, dans le cadre du 375e anniversaire de la Ville de Montréal, La R’voyure a présenté une version de Step à Normand remixée par le DJ et compositeur Jan Pienkoswki lors de l’événement Dansons Montréal.
Suggestion culturelle
Vidéo réalisée dans le cadre de l’exposition Quartiers disparus, présentée au Centre d’histoire de Montréal du 15 juin 2011 au 8 septembre 2013.
La garde-robe
Costume
Au même titre que les arrangements musicaux ou le cheminement chorégraphique, le choix artistique des costumes véhicule ce qu’on veut faire dire à la danse. La R’voyure conscientise cet aspect depuis ses débuts, que ce soit pour rendre hommage à la culture folklorique revivaliste ou pour s’ancrer dans une époque donnée, incluant le moment présent.
À ce propos, La R’voyure a souhaité conjuguer des considérations esthétiques avec sa démarche artistique générale prônant l’authenticité et la spontanéité individuelle en faisant appel en 2018 à la conceptrice Cloé Alain-Gendreau pour une première série intitulée Le costume millénial.
La collaboration récidive cette année pour une nouvelle proposition aspirant à souligner l’universalité, la fluidité et l’intemporalité des arts traditionnels, également explorées au niveau de la musique, du mouvement et de la contextualisation, par Le costume velours : un éclatement cohérent des formes et des couleurs dans l’audace et la décontraction.
Cloé Alain-Gendreau
En savoir plus
Cloé Alain-Gendreau œuvre dans le domaine des arts de la scène depuis l’obtention de son diplôme, en 2009, de l’école de théâtre du cégep de Saint-Hyacinthe. Ses réalisations en conception de costumes de scène sont multiples et diversifiées. Elle s’investit dans les domaines du théâtre, du cirque et de la danse et ce qui la fait vibrer plus particulièrement c’est la scène contemporaine. On a pu voir ses conceptions à La Chapelle avec Clap Clap (2012) et Cube blanc (2013); à l’Espace Libre avec Tranche-cul (2014) et La singularité est proche (2017); à la Tohu avec Me, myself and us (2013), et dans l’espace publique avec Grand coup de mauvais coups (2011) et Plyball (2016). Cloé a un intérêt particulier pour la discipline de la danse. Depuis quelques années, elle collabore avec le groupe RUBBERBANDance et le chorégraphe Victor Quijada pour Fils de ville (2017) , Vraiment Doucement (2018), TWIST (2019) et Trenzado (2020). En 2018, elle s’est immiscée dans le monde de la gigue contemporaine avec Les manteaux su’l’lit pis les bottes dans le bain du groupe La R’voyure (2018); Gigue in the Dark (2018) et Sonore/Désaccord (2019) avec BIGICO. Avec Les Archipels, elle signe la conception de Frictions (2018), Suspendu au sol (2020) et Accolades et quiproquos (2021).
Les partenaires
Cette édition des Manteaux su’ l’lit pis les bottes dans l’bain a été rendue possible grâce à nos partenaires