Bonsoir et bienvenue à chacun d’entre vous. Merci d’être ici ce soir.
Merci d’avoir choisi de partager ce moment avec nous, de prêter votre voix, votre énergie et votre cœur à cette fête.
Votre présence ici, c’est le premier pas vers notre œuvre collective de ce soir.
En se rassemblant ici, nous participons à la richesse de notre communauté.
Et c’est dans cet esprit de communauté, de reconnaissance et de respect que nous remercions aussi la nation Kanien’kehá:ka de nous accueillir sur des terres qu’elle occupe depuis des millénaires, des terres qui n’ont jamais été cédées, partageant avec nous ce lieu de célébration et de rassemblement. On espère que les danses qu’on partage ce soir nous inspirent à habiter un réel processus de réparation et de réconciliation.
Ensemble, nous ne ferons pas que remplir les espaces entre nous, nous les transformerons en lieux vivants de partage.
Dans son célèbre discours à l’Assemblée nationale, Catherine Dorion mentionne un film de Pierre Perrault. Dans ce film-là, on voit une scène de party, un party populaire dans les années 60. Les gens jouent leur propre musique, d’autres gens dansent sur cette musique-là, ils sont en relation.
Le party est complètement autonome. Ces gens-là se rassemblent et se suffisent complètement à créer la fête.
Ensemble, nous serons cet espace de relation.
Plus près de nous, Cassandre Lambert-Pellerin du Centre de valorisation du patrimoine vivant explique que dans une veillée de danse, tu rencontres des gens, tu les touches, tu vis quelque chose avec des gens que tu connais pas nécessairement. C’est vraiment une rencontre réelle, tu vis un espèce de moment de grâce hors du temps.
Ensemble, on espère être hors du temps.